« Le Cas Victor Sommer » a trouvé un éditeur !

2021 touche à sa fin. C’est le moment de faire le point, et quel point ! Cette année me réservait un beau lot de surprises !

En février dernier, je vous annonçais que mon roman Le Cas Victor Sommer, auto-édité via la plateforme Librinova, remportait le Prix des Étoiles 2020 parmi 1 666 manuscrits en lice. Cette réussite dépassait mes espoirs les plus fous, car j’étais jusque-là persuadé que ce roman n’intéresserait que très peu de lecteurs. Le destin a prouvé que j’avais tort, en plaçant mon livre sur la première place du podium. 

Les jours qui ont suivi la remise du prix ont été riches en émotion, eux aussi. Plusieurs médias locaux m’ont contacté, ainsi qu’Andrea, l’agent littéraire de chez Librinova. Après un premier appel pour faire connaissance, j’ai signé le fameux « contrat d’agent littéraire » tant convoité par les auto-édités. Par ce contrat, je remettais le sort de mon roman entre les mains d’Andrea qui, de son côté, s’engageait à faire de son mieux pour me décrocher un contrat d’édition chez un éditeur traditionnel. Andrea et toute l’équipe de Librinova croyaient en mon livre. Les paris étaient lancés ! 

En mars, je reçois une lettre dont l’écriture m’est familière. C’est celle d’Amélie Nothomb, avec qui je corresponds (comme beaucoup de ses lecteurs). Je lui avais parlé du Prix des Étoiles et elle m’avait félicité en m’invitant à lui envoyer mon roman si j’en avais envie. Ni une, ni deux, je m’étais exécuté et lui avais envoyé un exemplaire. Et, le 16 mars, sa réponse est arrivée dans ma boîte.

« Votre récit est à mi-chemin entre les Évangiles et Psychose d’Alfred Hitchcock. C’est une réussite. Bravo ! »

J’en frissonne encore ! 

Fou de joie, j’ai contacté Andrea et lui joignant par mail la lettre d’Amélie Nothomb. « Formidable ! », me dit-elle, puis elle s’empresse de rédiger une newsletter destinée aux maisons d’édition partenaires de Librinova. L’objet de son mail : « Amélie Nothomb a adoré ! Et vous ? »

Dans la foulée, une dizaine d’éditeurs téléchargent mon livre sur la plateforme de Librinova pour le découvrir. J’attends fébrilement au fil des jours, puis des semaines. Certains éditeurs déclinent, car finalement, ça n’entre pas dans leur ligne éditoriale, même s’ils trouvent de belles qualités au livre, etc. 

Les mois passent et toujours pas de réponse positive. 

Puis, par un beau jour de fin juin, je reçois un mail d’Andrea. Une éditrice a « adoré » Le Cas Victor Sommer. Je tombe de ma chaise. Cette annonce propulse mon espoir à des sommets ! 

Quelques jours plus tard, Virginie Fuertes, éditrice aux Éditions de l’Archipel, me passe un coup de fil. Elle me confirme que le roman lui plaît beaucoup. Seul bémol : elle n’est pas du tout dans le roman psychologique, mais plutôt dans le feel-good. Elle va voir ce qu’elle peut faire. On se dit que l’on se recontacte en septembre, après sa réunion de rentrée avec le reste de l’équipe de l’Archipel. 

Presque trois mois d’attente. Interminable ! J’étais sur le fil du rasoir. Je n’avais jamais frôlé d’aussi près la réussite, la signature d’un contrat, la publication chez un éditeur traditionnel (et quel éditeur ! Car l’Archipel n’est pas une maison née de la dernière pluie ; elle est sur le marché depuis 1991 et a fait ses preuves !). Mais rien n’était joué et mes espoirs pouvaient tout aussi bien tomber à plat. Autant vous dire que j’ai prié tout l’été. 

Puis septembre est arrivé, et avec lui, l’appel tant attendu. Virginie m’annonce au téléphone qu’elle a parlé à son directeur. Oui, et alors ? Il est partant ! Le concept du roman l’a convaincu ! On me propose un contrat d’édition ! Et la cerise sur le gâteau : puisque mon livre n’entre pas dans la collection feel-good dirigée par Virginie, elle a décidé de créer une nouvelle collection dont Victor Sommer fera le lancement en 2022 !

Ce n’était pas de la joie que je ressentais à ce moment-là, mais une profonde fierté, un grand bonheur et une délivrance, après plusieurs mois à attendre et à espérer. 

Virginie m’envoie donc une proposition de contrat que j’étudie avec mon agent Andrea. Tout me convient. Rendez-vous fixé aux locaux d’Editis (groupe auquel appartient l’Archipel) pour le 11 octobre. 

Le jour J arrive, je rencontre enfin Andrea « pour de vrai », puis Virginie et le reste de l’équipe de l’Archipel. Quel bonheur, encore une fois ! Je savoure le moment de la signature, ce moment où mon stylo gratte le papier du contrat. Ça y est ! 

Nous en profitons pour parler des prochaines étapes : révision du texte (trois fois rien, juste quelques petits détails à améliorer), conception de la couverture, charte graphique de la nouvelle collection, tirages des premières épreuves en janvier… pour une sortie officielle en mai 2022 ! 

Nous parlons également de la suite, de notre collaboration sur le long terme. Mon prochain roman est évoqué. Virginie en a déjà lu la moitié, car je lui ai envoyé le manuscrit quelques jours avant notre rendez-vous. Une grande aventure se prépare ! 

À l’heure actuelle, nous avons revu le texte, sommes revenus sur certains points et avons apporté quelques corrections mineures au roman. Trois fois rien, comme me l’avait promis Virginie. À présent, le livre va être envoyé à une première correctrice qui va traquer fautes et maladresses, avant de partir en composition (mise en page). En parallèle, un illustrateur va travailler sur une nouvelle couverture (car celle de la version auto-éditée ne sera pas reprise : elle était de ma propre composition et ne correspond pas à la charte graphique de la future nouvelle collection de l’Archipel.) Bref, d’ici mi-décembre, tout cela devrait être prêt. 

L’excitation est à son comble ! En attendant, je continue de retravailler le manuscrit de mon prochain roman. 

Mais ça, je vous en reparlerai plus tard… ! 


MISE À JOUR : la suite de l’aventure, c’est ICI !


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